Voilà près de trois mois que j'ai déménagé, et ce ne fut pas une mince affaire de trouver un appartement pour mes plantes plus que pour moi (oui ça parait taré comme approche...).

Déménagées les unes après les autres, bien avant les meubles, elles ont eu le temps de s'acclimater à leur nouvel environnement, un peu plus lumineux que l'ancien appartement qui subissait l'ombre d'un arbre pile en face de la fenêtre au printemps et en été.

Désormais, les vitres suffisamment grandes laissent passer plus de lumière, même si l'appartement est orienté nord-ouest, le soleil ne vient les caresser que vers 18h, ce qui ne les perturbera pas trop j'espère.

Dans la foulée, j'ai décidé de changer également de plate-forme blog, et de mettre un terme à Clivia à Co, pour continuer une nouvelle aventure chez Blogger avec un tout nouveau blog : ruedidelot.blogspot.com.

N'hésitez pas à venir me faire un petit coucou et commenter mes nouvelles notes, ce sera avec un grand plaisir que je vous accueillerai avec un café et des croissants (et des plantes bien sûr) !

A bientôt alors !

Vous souvenez-vous de cette potée dont j'ai parlé dans cette note ?

Comme on pouvait le craindre, les peperomias sont allés rejoindre le royaume des ombres végétales, tandis qu'une selaginelle et un pilea cadierei sont venus leur piquer la place :

Quant au Pteris ansiformis victoriae, il vivote au milieu de tout ça mais c'est l'hiver en même temps, il n'est pas très actif... Par contre, Fittonia se porte comme un charme!

Hiver ou pas, les bulbes de janvier permettent de mettre de la couleur dans son salon!

Ci-dessous des narcisses 'tête-à-tête' qui se dressent fièrement tels des suricates dans leur savane (je me demande bien où j'ai été chercher cette comparaison moi) :

(pas moyen d'avoir une photo correcte, cessez de bouger, les narcisses, voyons!)

Continuons la visite bulbeuse avec ces iris orchidées, dont un fait déjà la tronche (celui du fond). Hélas, leur floraison ne semble pas durer longtemps...

Finissons avec cette vue d'ensemble, narcisses, iris, les crocus qui commencent à s'ouvrir, et la deuxième fleur de jacinthe qui ne demande qu'à choir sur les ornithogalum, mais je suis là pour la remettre dans le droit chemin :

C'est tout pour aujourd'hui, j'attends impatiemment l'ouverture des crocus et d'une nouvelle venue, le scilla sibirica !

Voici les bébés Iris tout frais sortis de leur obscurité pour espérer gober des rayons de soleil. Cela fait trois semaines qu'ils s'impatientaient dans le noir, et le grand jour est arrivé (c'est le cas de le dire) :

Je ne résiste pas de remettre une photo de l'Ornithogalum balansae, en gros plan cette fois-ci. Les fleurs ne semblent cependant pas durer longtemps, déjà certaines d'entre elles se mettent à fâner...

La Jacinthe "Jan Bos" était tellement jalouse de l'Ornithogalum qu'elle s'est mise à fleurir en un temps record :

Cette nouvelle recrue n'était qu'à l'état de bulbe orné de quelques feuilles en arrivant sur la table de mon salon, sans trop savoir ce que ça allait donner. En moins d'une semaine, pof, l'Ornithogalum s'est mis à fleurir en grande pompe, beaucoup plus rapidement que la jacinthe que l'on voit à sa gauche :

Le Crocus, lui, est beaucoup moins rapide (2e en partant de la gauche).
Quant au petit en bas à gauche, c'est un rejet du Dracaena 'Song of India' que j'ai replanté après l'avoir malencontreusement détaché du tronc-mère... Espérons qu'il racinera. 

Pour commencer l'année, j'ai accueilli de petites plantes qui m'appelaient plaintives dans les rayons des magasins (faut pas que j'aille à la SPA, moi, sinon je reviens avec 15 chiens).

Pour commencer, Peperomia caperata, avec ses feuilles argentées, qui reste une plante assez fragile car ses racines pourrissent facilement par mauvais arrosage :

Une autre plante assez difficile je trouve, c'est le Pilea cadierei, qui a la mauvaise habitude de se dégarnir du pied pour finir avec deux pauvres feuilles en haut de tige avant de mourir... J'espère que celui-ci ne me lâchera pas !

Continuons avec ce qui me semble être une sansevière, qui pour le coup est une plante ultra facile, quel que soit l'arrosage, la luminosité, la sansevière vit sa petite vie sans broncher.

Ensuite, la petite helxine, ou Soleirolia soleirolii, apporte un peu de douceur dans ce monde de brutes.

Et pour finir, une plante inconnue pour moi, avec ces fleurs en forme d'omelette norvégienne, peut-être une forme de primevère ? Si quelqu'un a une idée, welcome !

C'est la verdure qui m'a fait passer une belle année 2010, donc c'est avec la verdure que je vous souhaite une superbe année 2011, joie et allégresse dans vos chaumières, et de belles notes sur les blogs de chacun !

A très vite et bizzz à tous !

Les gants ont été nécessaires pour réaliser cette potée, on peut y croiser un Gymnocalycium au premier plan, un bébé Opuntia albispina tout blanc au fond, et deux autres cactus dont j'ignore le nom (si quelqu'un a une info...). J'y ai ajouté de petits cailloux noirs pour la déco. 

J'en ferais bien mon métier, tiens, empoteur de cactus :-) 

Difficile de garder un caladium en bonne forme, je n'ose pas montrer à quoi il ressemble aujourd'hui, donc je mets la photo de son arrivée en août :

On verra bien s'il passe l'hiver, et dans quel état... ! Car aujourd'hui, toutes ses feuilles sont enroulées, pourtant de jeunes pousses arrivent en fanfare malgré l'époque. Qu'à cela ne tienne, je suivrai les conseils du site "jardins d'intérieur" en espaçant fortement les arrosages, quitte à replanter les bulbes au printemps. Affaire à suivre donc! 

C'est bizarre de dire ça comme ça, mais j'ai complètement flashé sur les Phlox, comme si on sautait à pied joint dans une grande flaque d'eau (phlox phlox) :-)
Heureusement, j'ai pas mouillé mes chaussettes, d'autant que c'est la fin de la floraison... Il faut dire que le soleil nous a un peu lâchés, et il semble que cette plante en aurait bien besoin (tout comme nous tous d'ailleurs)...

Je découvre les joies de la réalisation de potées, et voici ma toute première en intérieur, dans laquelle j'associe 5 plantes d'aspect varié :

Fittonia, Peperomia rotundifolia, Ficus pumila "white sunny", Peperomia obtusifolia 'variegata' et une fougère dont j'ignore le nom.
[Edit du 8/11 : cette fougère est en fait un Pteris ensiformis victoriae, merci Plantine !]

J'en ai profité pour mettre en situation un de mes bouchons-figurines pour une petite comptine à lire ici !

Maranta leuconeura 'Erythroneura' est plutôt du genre à se la péter avec ses multiples couleurs, alors que c'est un couvre-sol "ras des pâquerettes" dans sa région d'origine, l'Amérique du Sud. 
Le premier ci-dessous était assez mal en point en arrivant chez moi (oui il a sonné et je lui ai ouvert :-)), et végète en attendant un renouveau au printemps prochain :

Le deuxième est beaucoup plus en forme, et apprécie particulièrement la compagnie d'un trèèès vieux téléphone qu'on m'a prêté :

Le troisième, Maranta leuconeura 'mediovariegata', est beaucoup plus discret, se contentant d'un vert argenté agrémenté de taches vert moyen :

Le même moins flou et vu de profil :

L'Amazonie est décidément bien présente chez moi :-)

Aglaonema "Pattaya Beauty" est la plus grande plante que je possède. Il fait près d'1m de haut pour 70cm de large. Il fait figure de "roi du salon" vu sa corpulence et sa bonne santé :-)

Il se plait tellement bien chez moi au fond d'un salon peu lumineux qu'il m'a fait deux fleurs blanches, en forme d'épi à la manière d'un Arum, mais en plus fin :

Décidément je n'arriverai jamais à prendre une photo correcte :-)

Quant à Aglaonema "Silver Queen", qui siège à ses côtés, il est plus petit mais en bonne compagnie (un Chamaedorae à gauche) :

Mis à part le fait que j'ai eu bien du mal à retenir son nom – aglaénoma, agloénama, agloglé... et puis merde :-) –, j'adore cette plante majestueuse qui habille très bien le fond de mon salon face à mon canapé, il "joue la star" :-)

L'épine-vinette de Thunberg est arrivée sur mon balcon en mai dernier, au début de ma folie botanique.

Son feuillage a illuminé mon balcon, jusqu'à ce que je me rende compte qu'il manquait de soleil sur ce balcon orienté nord...

Juillet fut pour lui l'occasion d'être planté en plein soleil dans le jardin de Dombasle, où il coule des jours heureux.

Et dès septembre, il a commencé à revêtir son habit automnal rougeoyant, tout en se déplumant très vite.

Espérons qu'il repartira au printemps !

Ca devait arriver : Capucine a gelé !

Une (grosse) taille plus tard, espérons que les températures lui permettront de vivre encore un peu :

Il y a une semaine encore, Capucine déployait ses nombreuses fleurs, dans lesquelles de minuscules escargots se lovaient farouchement :

Qu'à cela ne tienne, on sèmera l'année prochaine !